Description complète
L'évolution des technologies dans le domaine offshore représente un enjeu important pour la société. Sur le plan économique, on peut souligner le poids du secteur du transport par bateau, autant que le domaine de l'éolien offshore. Sur le plan écologique, la réduction de la consommation de combustibles et des émissions polluantes ainsi que la gestion du cycle de vie des systèmes de transports et de production éolienne représentent aujourd'hui des défis incontournables. Enfin, sur le plan socio-politique, les nouvelles technologies de transport contribuent à l'amélioration de la mobilité des citoyens et des citoyennes et doivent garantir des conditions de sécurité de plus en plus strictes.
Cette finalité vise à former des ingénieurs capables de s'adapter à ces évolutions et de contribuer aux innovations futures. Les cours de cette finalité sont exclusivement réservés aux étudiants qui suivent l'ensemble du programme Erasmus Mundus EMSHIP+ sur les deux années de master. Les 60 premiers crédits sont proposés par l'Université coordinatrice du projet, l'Université de Ghent, ainsi que par l'Université "Dunarea de Jos" de Gala?i, en Roumanie. En 2e année du master, les étudiants peuvent choisir de poursuivre leur parcours dans l'une de ces 5 universités : Université de Liège, Université de Rostock (Allemagne), École Centrale de Nantes (France), Institut Supérieur Technique de Lisbonne (Portugal) et Université Polytechnique de Madrid (Espagne).
Durant leurs études, les étudiants effectuent également une immersion profonde dans le monde industriel ; le programme comporte en effet un stage de longue durée (3 à 4 mois) et un travail de fin d'études réalisé en entreprise (chantier naval, armateur, designer, acteurs éoliens offshore, institut de recherche...) qui, dans 20 % des cas, débouchent directement sur un emploi. Au terme du master, les débouchés sont larges et conduisent à des emplois en production (chantier naval ou éolien), R&D en entreprise : fournisseurs de composants (propulsion, dragage, bateaux spécialisés pour le transport d'éoliennes...), en institut de recherche (bassin des carènes), sociétés de classification/contrôle ou encore en milieu universitaire pour un doctorat. Sur la base de l'expérience actuelle, après 6 mois, 98 % des diplômés ont un emploi en Belgique, en Europe ou dans leur pays d'origine.