2023-2024 / Master

Histoire, à finalité

120 crédits

Description complète

Le tronc commun du cycle de master vous permet de poursuivre votre formation grâce à des cours théoriques approfondis et des séminaires en petits groupes autour de sujets ciblés. La spécificité de l'enseignement de l'Histoire à l'ULiège réside dans l'étude de deux périodes historiques de votre choix, ce qui renforce votre polyvalence.

Le travail de fin d'études (TFE) constitue le véritable aboutissement de la formation : il représente d'ailleurs un quart des crédits à acquérir pendant le cycle, et il mobilise l'ensemble des compétences acquises tout au long du cursus. Il atteste votre capacité à mener en autonomie une recherche historique originale.

LE MASTER 120

Ce master vous permet de vous spécialiser en didactique de l'histoire, principalement dans la perspective de l'enseignement (finalité didactique), ou de parachever votre formation à la recherche en histoire (finalité approfondie). Ce programme en deux ans comporte un tronc commun de 90 crédits, y compris la rédaction d'un TFE. S'y ajoutent trois cours à option et le choix d'une finalité (composée de cours spécialisés et de séminaires de recherche), entamée dès le bloc 1 du master grâce à un séminaire préparatoire, à concurrence de 30 crédits.

La finalité approfondie

Cette finalité vous permet d'approfondir vos compétences dans le domaine de la recherche scientifique et vous forme notamment aux métiers de la recherche, de l'histoire publique ou de la conservation du Patrimoine. Le cours de Débats historiographiques contemporains vous plonge au cœur de l'actualité de la recherche. Vous élargissez le champ de votre réflexion par la participation active à deux séminaires de recherche qui privilégient les approches thématiques et transpériodiques. Enfin, vous optez pour un module de trois cours de spécialisation parmi :

  • Histoire et sociétés de l'Antiquité méditerranéenne ;
  • Histoire et pensées médiévales et modernes ;
  • Histoire des espaces régionaux, nationaux et internationaux (Époque contemporaine).

La finalité didactique

Cette finalité forme au métier d'enseignant de l'histoire dans l'enseignement secondaire supérieur ou de chercheur·euse en didactique de l'Histoire. Ses cours, exercices, séminaires et stages vous permettent de développer un ensemble diversifié de compétences relatives à la conception de dispositifs d'apprentissage et d'évaluation, à la gestion de la classe et de l'hétérogénéité, à l'analyse des systèmes d'éducation, à la mise en œuvre d'approches interdisciplinaires... et, bien sûr, à la transposition didactique des savoirs historiques.

La finalité didactique (30 crédits) est ouverte comme complément de formation aux diplômé·e·s de la finalité approfondie qui souhaitent obtenir le titre requis pour enseigner l'Histoire dans le secondaire.

UNE FORMATION QUI SE DÉROULE AUSSI HORS LES MURS

Dès le bachelier, vous êtes amené·e à effectuer des recherches personnelles dans divers centres d'archives ou de documentation. Au gré de l'avancement de votre formation, se multiplient les possibilités de partir en voyages et en excursions didactiques, de réaliser des stages d'enseignement dans des écoles de l'enseignement secondaire et, bien sûr, d'effectuer un séjour d'un ou plusieurs quadrimestres dans une université étrangère grâce aux programmes Erasmus+ et Erasmus Mundus. Les étudiant·e·s en histoire qui souhaitent vivre cette expérience sont encouragé·e·s à partir en bloc 3 du bachelier et/ou en bloc 1 du master.

« SPÉCIFICITÉS LIÉGEOISES »

La réforme de Bologne a introduit la diversification des finalités au sein des programmes de master. Les étudiant·e·s peuvent dès lors opter, dès leur entrée en 2e cycle, pour une finalité didactique dont le principal débouché professionnel est l'enseignement. Or, le champ de la didactique de l'Histoire dépasse largement le cadre des programmes scolaires. La filière Histoire de l'Université de Liège est la seule de la Fédération Wallonie-Bruxelles à offrir à ses étudiant·e·s de bachelier l'opportunité de découvrir ce qu'est la didactique de l'Histoire avant d'avoir à opter pour l'une ou l'autre finalité en master.

Les études en histoire à l'Université de Liège entendent former des historien·ne·s capables de mener une recherche scientifique de qualité dans un large spectre chronologique. C'est la raison pour laquelle, outre leur période de prédilection, à laquelle ils ou elles consacrent leur TFC et leur TFE, les étudiant·e·s liégeois·e·s sont invité·e·s à choisir une deuxième période à laquelle ils·elles consacrent, en bloc 3 du bachelier et en master, des recherches de moindre ampleur mais tout aussi formatrice.

QUELQUES TEMOIGNAGES DE DIPLÔMÉS

"Mes études en histoire m'ont appris à chercher plutôt qu'à savoir. "L'historien n'est pas celui qui sait mais celui qui sait où trouver". Comme inspectrice sociale, je traite des dossiers dans lesquels il me faut remonter des filières frauduleuses et je constate que j'ai une capacité d'enquêteur qui me vient, j'en suis convaincue, de cette manière de travailler que l'on acquiert en histoire. L'esprit critique est également fondamental, tout comme la nécessité de retourner aux sources. Je n'ai pas fait de l'histoire mon métier mais tout ce que j'ai appris pendant ma formation m'est utile chaque jour dans ma vie professionnelle."

Sabrina Sanza (diplômée 2004)

*************

"Je suis professeur d'histoire-géographie dans un lycée à Bruxelles et mes cinq années d'étude en histoire me servent aussi bien dans ma vie privée que professionnelle. Aujourd'hui, nous sommes confrontés à une telle foule d'informations qu'il est plus que nécessaire d'avoir un esprit critique. Je me dois donc, en tant que professeur, d'aider mes élèves à comprendre le monde d'aujourd'hui et à démêler le vrai du faux dans les nombreuses sources d'informations auxquelles ils sont confrontés."

Carole Halin (diplômée 2008)

*************

"Mes masters en Histoire (finalités approfondie et didactique) me sont d'une grande aide jour après jour... La rigueur et l'organisation sont des qualités exigées au cours des études et complètement indispensables au métier d'enseignant. Ensuite, la curiosité de tout et la précision dans les recherches documentaires (sources et travaux fiables, contrastés) permettent d'appuyer le discours en classe. Enfin, mes études m'ont appris à vulgariser des documents scientifiques, à leur apposer une approche didactique afin de rendre compréhensibles les multiples faits historiques repris dans les programmes d'enseignement."

Florent Deblecker (diplômé 2010)

*************

"Bien au-delà des notions théoriques pures, étudier l'histoire à l'Université de Liège m'a permis d'acquérir une série d'outils dont je me sers au quotidien comme responsable de la diffusion et de la communication d'une troupe de théâtre. Je pense notamment à l'esprit critique et à cette capacité de pouvoir juger de la pertinence d'une information pour savoir comment la traiter, mais aussi à la faculté de pouvoir synthétiser efficacement et rapidement une grande quantité d'informations et pouvoir la communiquer correctement sous forme d'un texte structuré. L'exhaustivité et la rigueur dans la recherche constituent également des notions précieuses."

François Wautelet (diplômé 2014)

*************

"En tant qu'attaché parlementaire, je mobilise au quotidien les compétences que ma formation d'historien m'a apportées. Il n'y a pas meilleure manière d'aborder tout dossier politique ou législatif que de repartir des faits, du contexte et des causes. La compréhension des enjeux est alors plus fine. Les techniques de recherche enseignées me permettent de collecter rapidement des informations pertinentes et fiables. La distance critique et le souci du détail propres à l'historien sont des qualités appréciées dans ce type de travail. Il est vrai que la spécialisation en histoire contemporaine fut une plus-value dans mon parcours, grâce aux connaissances poussées de nos systèmes politiques et de leur fonctionnement."

Mike D'Heur (diplômé 2016)

Acquis d'apprentissage

Au terme d'une maîtrise en Histoire, quelle que soit la filière suivie, on attendra de l'étudiant :

  • une connaissance intelligente et raisonnée de l'Histoire des Civilisations ;
  • une maîtrise des instruments bibliographiques et de la méthode critique, toujours utilisés dans l'élaboration d'une histoire scientifique ;
  • une maîtrise (orale et écrite) de la langue française, outil indispensable à la transmission d'un savoir scientifique ;
  • une connaissance approfondie de la langue latine (pour les étudiants spécialisés en histoire ancienne, médiévale ou moderne) ;
  • une maîtrise passive de langues modernes autres que le français ;
  • un développement de l'esprit critique et de l'esprit de discernement de plus en plus indispensables dans une société en proie à la prolifération des médias et à la surabondance, parfois paralysante, des informations ;
  • une capacité, acquise et améliorée par la rédaction de travaux écrits, et particulièrement par celle du mémoire ou travail de fin d'études (TFE), à maîtriser des dossiers lourds et complexes, à dégager leurs éléments essentiels et à présenter leur synthèse dans une langue claire utilisant les termes précis et exacts.

La filière « didactique » - de même que la formation didactique prolongeant la filière « approfondie » - apportera une connaissance des méthodes et des pratiques (générales et spécifiques) propres à l'enseignement de l'Histoire en Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Contact
En Faculté

Les départements d'enseignement

Le secrétariat des étudiant·e·s

Des questions générales sur les formations et la vie étudiante?

Centre d'Information ULiège

Conditions d'accès et inscription

S'inscrire à L'ULiège

Etudiant·e en mobilité pour un séjour d'études à l'ULiège

Venir à L'ULiège