Description complète
Le master de spécialisation en Nanotechnologie offre aux titulaires d'un diplôme de second cycle de base une formation complémentaire/approfondie de deuxième cycle dans le domaine des nanosciences et des nanotechnologies (aussi bien sur le plan de l'approche expérimentale que de l'approche théorique).
Le programme du master de spécialisation en Nanotechnologie est organisé autour de trois filières (options) :
- nano-électronique : micro- et nano-électronique, MENS, NEMS, caractérisation électronique... ;
- nano-matériaux : nano-composites, nanofils, nanotubes, polymères... ;
- nano-biotechnologies : bio-matériaux, bio-physique, nano-médecine, biocapteurs...
Durant leur formation d'une année en principe, les étudiant·e·s sont mis·e· en contact avec les principales approches utilisées dans le domaine et ainsi sensibilisé·e·ss à l'aspect multidisciplinaire des nanotechnologies : la connaissance des phénomènes fondamentaux à l'échelle nanoscopique, la nanofabrication ou la synthèse de nanostructures, la caractérisation des nanostructures, ainsi que la modélisation ou la simulation numérique à l'échelle nanoscopique.
Par ailleurs, les étudiant·e·s sont sensibilisé·e·s aux impacts sociétaux des nanotechnologies par le biais de séminaires transversaux portant sur l'éthique, les aspects économiques, les applications des nanotechnologies, les toxicités des nanomatériaux, ...
Un travail de recherche est réalisé dans l'un des laboratoires de l'une des universités partenaires (UNamur, UCLouvain, ULB, UMONS ou ULiège), actif dans le domaine des nanotechnologies.
Le programme de formation est constitué de 60 crédits comprenant :
- un tronc commun de 30 crédits constitué d'un travail de recherche (mémoire) réalisé dans un labratoire de l'une des cinq institutions organisant le master de spécialisation (27 crédits), de séminaires transversaux et un travail personnel (3 crédits) ;
- une formation spécialisée (de 8 à 20 crédits) constituée de quatre cours de formation de base dans chacune des quatre disciplines (phénomènes fondamentaux, nanofabrication ou nanosynthèse, caractérisation des nanostructures et simulation à l'échelle nanoscopique) ;
- des options sous la forme de cours au choix (10 à 22 crédits).
En fonction de sa formation préalable, l'étudiant·e pourra suivre des unités d'enseignement de formation générale (maximum 9 crédits), en particulier en chimie et physique des solides, en chimie et physique des macromolécules, en biochimie et en biophysique...
Au sein d'une des filières de spécialisation, l'étudiant·e établit, avec l'aide d'un conseiller, un programme annuel individuel cohérent et adapté à ses compétences acquises. Moyennant l'accord de son conseiller, il est possible de prendre des unités d'enseignement au choix hors de la filière suivie, voir hors du programme du master de spécialisation.
Si au cours de son parcours académique antérieur, l'étudiant·e a déjà suivi un cours proposé, ou cours jugé équivalent, il ne peut inscrire celui-ci à son programme de formation.
Le programme annuel de l'étudiant·e totalisera quelle que soit la filière de spécialisation choisie un minimum de 60 crédits. Il pourra atteindre 75 crédits si une mise à niveau intensive est jugée nécessaire par la commission de gestion du programme en fonction du passé de l'étudiant·e (voir conditions d'admission).
Le programme annuel de l'étudiant·e ainsi établi sera soumis à l'approbation du comité de gestion du master de spécialisation.
Acquis d'apprentissage
A l'issue du programme l'étudiant sera capable :
- de mener à son terme une démarche multidisciplinaire de recherche appliquée à la conception et à la fabrication d'un objet fonctionnel dont la taille se situe entre 1 et 100 nm et notamment d'être en mesure d'appliquer au moins deux des quatre compétences suivantes : utilisation des notions de phénomènes fondamentaux à l'échelle nanoscopique en vue de concevoir des objets et de matériaux aux propriétés nouvelles ; synthèse de nanomatériaux ou fabrication de nanostructures fonctionnelles en laboratoire ; caractérisation des nanostructures pour en connaître la structure et/ou des propriétés fonctionnelles ; modélisation ou simulation numériquement à l'échelle nanoscopique, en utilisant des outils non-conventionnels, pour prédire des propriétés de l'objet, du matériau.
- d'appliquer la démarche complète de recherche au développement d'un objet fonctionnel dans l'un des domaines suivants : nanophysique, nanochimie, nanoélectronique, nanomatériaux, nanobiotechnologies ;
- d'estimer l'impact des nanotechnologies sur l'environnement, la santé, le développement économique, l'emploi ;
- d'organiser son travail de recherche, en équipe de laboratoire, pour le mener à bien et donc : de formuler le cahier des charges du nanomatériau ou du nanodispositif ; de se documenter et résumer l'état des connaissances actuelles dans le domaine de recherche en nanotechnologie ; de mettre en forme un rapport de synthèse visant à expliciter les nouvelles propriétés de l'objet, du matériau, son domaine d'application ; de communiquer oralement et par écrit (sous forme d'article scientifique) les résultats de sa recherche à une équipe d'experts dans le domaine des nanotechnologies.