Sciences politiques, orientation générale, à finalité

Description complète

Outre un tronc commun approfondissant les fondements vus en bachelier, cinq masters "120 crédits" dont deux codiplomations, permettent aux étudiant·e·s de se spécialiser dans un domaine précis.

LES MASTERS "120 CRÉDITS" ORGANISÉS

Le Master en Sciences politiques à finalité spécialisée en Administration publique

Ce master s'articule autour de trois axes :

• le Droit administratif (Droit de la fonction publique, Droit des marchés publics...),
• la gestion d'une entité publique (finances publiques, new public management),
• le rôle de l'administration dans la société contemporaine.

Le·la diplômé·e en Administration publique possède ainsi les clés pour la compréhension de l'action publique.

Le Master en Sciences politiques à finalité spécialisée en Politiques européennes

Chacun des cours proposés dans ce Master a pour vocation d'analyser de façon approfondie un domaine de compétence de l'Union Européenne pour former des spécialistes au processus décisionnel des institutions européennes, qu'il s'agisse de la politique culturelle et médiatique, de la politique commerciale et du marché intérieur ou de bien d'autres compétences selon le fil de l'actualité.

Le Master en Sciences politiques à finalité spécialisée en Relations internationales

Les cours de ce Master visent à fournir les clés pour saisir les grandes tendances du monde actuel et notamment, les dynamiques de la mondialisation et la régionalisation, les problèmes de sécurité internationale, la résolution des conflits, la criminalité internationale, les organisations internationales, la transformation des rapports économiques et politiques au Nord comme au Sud ou la prolifération de nouveaux acteurs sur la scène internationale. Ce Master permettra également de parfaire sa connaissance des grandes aires géographiques allant de l'Afrique à l'Asie en passant par le continent américain et l'Europe.

Deux autres programmes de master sont organisés. Ceux-ci permettent aux étudiant·e·s d'obtenir un double-diplôme :

• Le Master en Sciences politiques à finalité spécialisée en Politiques européennes "Relations euro-méditerranéennes" (Catane, Italie)

• Le Master en Sciences politiques à finalité spécialisée en Sciences, Technologie et Société (Maastricht, Pays-bas)

IMMERGER LES ÉTUDIANT·E·S EN MILIEU PROFESSIONNEL ET LES OUVRIR AU MONDE

Tout comme le Département de Droit, le Département de Science politique est un département à taille humaine permettant d'être pleinement l'artisan·ne de sa formation. Les étudiant·e·s peuvent donc contribuer eux ou elles-même à leur développement personnel au travers de leurs travaux mais également en choisissant de réaliser un stage ou un séjour d'études à l'étranger.

Afin d'optimiser l'employabilité, un stage d'une centaine d'heures est proposé. Il peut se faire en bachelier ou en master sur un lieu au choix : administrations, police, asbl, ONG, Parlements, cabinets ministériels, SPF, Affaires étrangères, ambassades...

De même, si un·e étudiant·e décide de réaliser un séjour d'études à l'étranger en master, il·elle a le choix entre de nombreuses destinations en Europe (Rome, Madrid, Bucarest...) et hors Europe (Istanbul, Moscou, Montréal...).

Enfin, le Département organise des finalités en codiplomation, ce qui permet de passer une année soit à Maastricht, soit à Catane.

UN ENSEIGNEMENT PARTICIPATIF ET INTERACTIF

Chaque année, l'étudiant·e peut développer son expression écrite et orale et sa capacité d'intégrer et de débattre avec d'autres à l'occasion de séminaires.

Dans la continuité du bachelier, l'accent est également mis en master sur la réalisation de travaux personnels écrits et la prise de parole en public. Beaucoup d'enseignements se donnent donc sous forme de séminaires, par petits groupes (entre 15 et 20 étudiant·e·s) dans le but d'amener les étudiant·e·s au travers de préparations, de recherches, de discussions, à proposer des solutions aux problèmes posés. Cette approche favorise l'autonomie, l'interaction entre étudiant·e·s et entre étudiant·e·s et enseignant·e·s.

Cette pédagogie active s'illustre aussi hors des murs de l'Université. Les projets concrets sur le terrain ne manquent pas !

Par exemple, l'Unité d'études européennes propose à des étudiant·e·s de master, au travers d'un séminaire, d'organiser une conférence internationale avec plusieurs universités européennes. Lors de cette conférence, les étudiant·e·s définissent un nouveau projet européen négocié qui est ensuite présenté à diverses autorités nationales et européennes.

Ils·elles visiteront des organisations internationales afin de rencontrer les acteur·rice·s de terrain et de confronter leurs connaissances théoriques à la réalité du terrain. Cette opportunité se présente, notamment dans le cadre du cours International relations fo the European Union.

Le Département de Sciences politiques offre une occasion unique à ses étudiant·e·s d'effectuer un stage à l'international lors de leur bachelier. Cette première expérience professionnelle peut être complétée par un second stage lors du master. Les étudiant·e·s ont dès lors l'opportunité de mettre en pratique leur acquis et de se confronter au milieu professionnel avant leur sortie de l'Université.

Le cours d'Institutions politiques locales vous fera aussi voyager. Visant à étudier, à partir des règles de droit, un dossier émanant d'institutions politiques locales, il vous amène à travailler sur un dossier concret afin de cerner au mieux, d'une part, la manière dont le droit façonne le jeu politique local et, d'autre part, la manière dont les acteur·rice·s politiques locaux·ales peuvent gérer ce dossier. Afin d'enrichir l'étude de ce dossier, une comparaison avec une institution politque locale étrangère est mise en place.

DÉVELOPPER L'ART DE LA PAROLE

L'art oratoire est une qualité que les juristes, politologues et criminologues se doivent de maîtriser à des degrés divers et en fonction de leurs professions. Aussi la Faculté de Droit, de Science politique et de Criminologie propose-t-elle à l'ensemble des étudiant·e·s de master de s'y exercer lors d'un tournoi d'éloquence. Chaque année, un sujet est soumis aux étudiant·e·s. Ceux et celles qui souhaitent participer remettent une dissertation de quelques pages. Les finalistes pour l'épreuve orale sont sélectionné·e·s sur base de cette épreuve écrite. Ils·elles défendent ensuite leurs idées en public et devant un jury composé de membres du personnel scientifique et de professionnel·le·s extérieur·e·s (journalistes du Soir, de Libération, de la RTBF...).

Les thèmes choisis témoignent de l'originalité du concours et de l'ambiance détendue : "Le père Noël est-il une ordure ?" (2013), "Faut-il pousser mémé dans les orties ?" (2014), "Faut-il sauver le soldat Ryan ?" (2015), "Les Hommes savent-ils vraiment pourquoi ?" (2016), "Et si les amis de mes amis devenaient mes ennemis ?" (2017), "Nous faudrait-il une bonne guerre ?" (2018).

LE TRAVAIL DE FIN D'ÉTUDES : DE LA SCIENCE POLITIQUE MAIS PAS SEULEMENT

Outre la formation en sciences politiques, la Faculté forme à d'autres habiletés professionnelles indispensables : la communication, la rédaction, l'esprit critique... tous les ingrédients du travail de fin d'études.

Le travail personnel

Du choix du sujet à la présentation orale en passant par l'analyse et la rédaction, le travail de fin d'études révèle la pensée de l'étudiant·e et la manière dont il·elle s'est approprié les concepts et les outils propres à la science politique. Il dépasse leur compréhension et présente un niveau d'analyse approfondi. Cette démarche est accompagnée au cours d'un séminaire de préparation au TFE durant toute la durée du master.

Autrement dit, à travers cet exercice, il·elle témoigne de sa capacité de lecture et de synthèse et de sa capacité à s'extraire de la littérature afin de donner son interprétation scientifique. La maîtrise des acquis constitués au cours des études permet donc d'adopter une démarche scientifique appliquée et de livrer son point de vue.

Le travail de fin d'études en Sciences politiques est donc l'aboutissement d'une formation rigoureuse alliant théorie, pratique, esprit critique et de synthèse, capacités de communication...  Des compétences particulièrement utiles en milieu professionnel.

Un travail de fin d'études récompensé

Représentant un grand nombre de pays issus du monde entier, le Corps Consulaire de la Province de Liège a institué un prix remis chaque année depuis 2001 et récompensant un travail du 2e cycle réalisé à l'Université de Liège portant sur des questions de "relations internationales, bilatérales ou multilatérales, notamment dans le cadre des politiques de l'Union Européenne et de ses Etats membres".

L'objectif est de susciter et d'encourager, chez de jeunes étudiant·e·s diplômé·e·s, des vocations pour la vie diplomatique ou des carrières de recherche qui touchent à ce domaine.

Plusieurs diplômé·e·s en Sciences politiques ont ainsi vu leur travail de fin d'études récompensé en recevant ce prix prestigieux, en présence de nombreuses personnalités du monde politique.

Atouts du programme

L'Union dans la diversité

À l'Université de Liège, les Départements de Droit, de Science Politique et de Criminologie sont rassemblés dans une même Faculté. Ces trois départements travaillent en étroite synergie tant au niveau de l'enseignement que de la recherche.

Une Faculté à taille humaine

La Faculté de Droit, de Science politique et de Criminologie est fréquentée par 1 800 étudiant·e·s environ. Chacun d'entre eux·elles est ainsi accompagné·e tout au long de son cursus tout en étant l'artisan·e de sa formation.

Enseignement, recherche et ancrage professionnel

Avec l'appui d'une équipe administrative dynamique, plus de 150 professeur·e·s, assistant·e·s et scientifiques y assurent l'enseignement et la recherche afin d'ouvrir les étudiant·e·s à la citoyenneté et à la pensée intellectuelle tout en favorisant les habilités professionnelles.

Acquis d'apprentissage

Profil

Le Département de Science politique forme des praticien·ne·s capables d'analyser les systèmes et les institutions liés à l'exercice du pouvoir. À cette fin, ils·elles analysent, expliquent et commentent l'actualité politique locale, nationale ou internationale et dégagent les enjeux et les facteurs d'influence (situation économique, problèmes sociaux, opinions publiques, groupes de pression, relations diplomatiques...). Le stage et le mémoire sont des outils qui doivent permettre à l'étudiant·e de mobiliser les ressources acquises tout au long du processus de formation.

Acquis d'apprentissage

A la fin de son master, l'étudiant sera capable :

• d'adopter une démarche scientifique appliquée (traiter des informations, analyser des concepts, avoir recours à différentes sources dans le but de mettre en œuvre des ressources scientifiques et techniques, d'identifier les paramètres à prendre en compte) ;
• de formuler et analyser des problèmes complexes (maitriser les connaissances dans les domaines tels que le droit administratif, l'économie, les politiques publiques afin de mettre en œuvre les ressources scientifiques et techniques, d'être capable d'identifier les paramètres à prendre en compte et de comprendre la complexité sociopolitique) ;
• de pratiquer une communication scientifique et technique adaptée aux exigences de la tâche (utiliser un langage rigoureux et clair, pouvoir communiquer dans plusieurs langues afin de s'adapter à un contexte ou à une situation particulière, pouvoir adapter son discours en fonction du public et du niveau de hiérarchie) ;
• d'organiser et diriger une équipe (maitriser des connaissances en matière de théorie des organisations, avoir une capacité de synthèses et s'adapter dans un environnement professionnel afin de pouvoir gérer les conflits, évaluer et reconnaître les compétences de ses collaborateurs, jouer son rôle au sein de la hiérarchie dans l'intérêt des projets menés) ;
• d'analyser des enjeux et appliquer les outils de l'action publique (maitriser les connaissances de la hiérarchie de l'organisation et les outils de l'organisation publique afin de gérer un département, une administration ou une équipe) ;
• de fédérer une opinion publique autour d'un objectif (connaissance en théorie des sondages, psychologie des foules, sciences des médias dans le but de lire et décrypter un sondage).

Valeurs

Autonomie, responsabilité, sens de l'éthique, respect des différences, implication personnelle, ouverture sur le monde, curiosité intellectuelle, esprit critique.