Sciences biomédicales, à finalité

Débouchés

Les Sciences biomédicales ouvrent la porte à de nombreuses opportunités professionnelles, principalement dans le domaine de la recherche, qu'elle soit fondamentale ou appliquée, à l'université, en industrie, dans des hôpitaux universitaires ou dans des agences gouvernementales.

La recherche fondamentale biomédicale vise à comprendre, par une approche expérimentale, le fonctionnement de l'être humain et ses dérèglements pathologiques au niveau cellulaire et moléculaire. Les réponses qu'elle apporte pourront éventuellement un jour trouver des applications cliniques.

La recherche biomédicale appliquée met en pratique les acquis de la recherche fondamentale. Son objectif est d'améliorer les méthodes diagnostiques et thérapeutiques. Elle peut, par exemple, viser la conception de nouveaux vaccins, de nouveaux tests diagnostiques... elle ouvre également la porte des industries pharmaceutiques et cosmétiques.

La recherche clinique est un versant de la recherche appliquée qui consiste à améliorer les méthodes diagnostiques et thérapeutiques à la suite de tests sur des sujets humains et en utilisant des données présentes dans les dossiers médicaux des patient·e·s. Cette spécialité peut également vous conduire à mettre en place et à coordonner des essais cliniques au sein des hôpitaux ou de l'industrie.

Le domaine de la clinique offre également de nombreuses orientations professionnelles : la toxicologie, la nutrition, la biologie clinique, la bio-ingénierie, l'imagerie médicale.

De nombreuses opportunités existent pour le biomedical DATA Manager : la gestion, la conduite, l'implémentation de projets consacrés aux "Big Data" dans le secteur de la santé ; le développement de produits et leur marketing ; le management des données dans l'industrie et le secteur médical ; le rôle d'interface entre les labos pharma, industriel·le·s du medical device ou diagnostic et les start ups innovantes, les établissements de soins, l'écosystème santé en général.

Le master en assurance qualité exerce ses compétences professionnelles en réalisant des audits, en organisant la sécurité des processus et du personnel, en définissant les critères de conformité et de qualité dans les domaines concernés par le traitement des denrées alimentaires, les laboratoires d'essai ou d'analyse, les institutions de soins, la qualité microbiologique de l'environnement. Il traite aussi de manière générale des questions de l'éthique et de l'assurance qualité dans le secteur de la santé.

La formation des masters en Sciences biomédicales leur permet d'utiliser des techniques sophistiquées faisant largement appel à l'électronique, à la physique, à la chimie et à l'étude des matériaux (imagerie médicale, techniques de prothèse, utilisations de biomatériaux, radiobiologie, échographie, analyse de signaux...). Ils·elles peuvent ainsi servir d'interface entre les ingénieur·e·s et les médecins.

Ils·elles peuvent aussi trouver un emploi dans l'enseignement secondaire (biologie, chimie...) et l'enseignement supérieur non universitaire de type court (Hautes Écoles) ou de type long (à l'heure actuelle, la finalité "didactique" n'est pas organisée, mais les étudiant·e·s intéressé·e·s par l'enseignement dans le secondaire peuvent, après le master "120 crédits", suivre le programme de l'Agrégation de l'Enseignement Secondaire Supérieur comptant 30 crédits).

Finalement, le master en Sciences biomédicales permet d'accéder aux études de troisième cycle (doctorat) ainsi qu'au certificat interuniversitaire en affaires réglementaires des produits de la santé coorganisé par l'UNamur et l'ULiège et au master de spécialisation en Dermopharmacie et Cosmétologie organisé en collaboration avec l'ULB.