Durée
75h Th, 15h Lect.
Nombre de crédits
Bachelier en droit | 8 crédits | |||
Bachelier en sciences politiques, orientation générale | 8 crédits | |||
Master en sciences de gestion, à finalité spécialisée en droit | 8 crédits |
Enseignant
Langue(s) de l'unité d'enseignement
Langue française
Organisation et évaluation
Enseignement durant l'année complète, avec partiel en janvier
Horaire
Unités d'enseignement prérequises et corequises
Les unités prérequises ou corequises sont présentées au sein de chaque programme
Contenus de l'unité d'enseignement
La structure du cours est classique et se décline en cinq parties, précédées d'une partie introductive.
Au cours de la partie introductive, un exposé général des institutions fédérales et fédérées belges est réalisé. Puis seront présentées, dans la Première partie, les organes de l'autorité fédérale, des Communautés et des Régions. La Seconde partie étudie les compétences de l'Autorité fédérale, des Communautés et des Régions, tandis que la Troisième partie examine leurs sources de financement. La Quatrième partie est quant à elle consacrée aux juridictions judiciaires, administratives et constitutionnelle et leur place respective au sein de l'architecture fédérale de l'ordre juridique belge. Enfin, la Cinquième partie vise à examiner, dans les grandes lignes, les libertés fondamentales consacrées par la Constitution belge et leur protection par les juridictions de droit interne (pour les étudiants en droit, cet enseignement sur les libertés fondamentales sera complété, au cours de leurs études de Master en droit, par un cours obligatoire de 30 heures en matière de Droits de l'Homme, cours DROI1284-1).
Ce dont l'étudiant doit être le plus conscient, c'est que tout découpage est, dans une certaine mesure, arbitraire : c'est, par exemple, en analysant tel problème de libertés publiques que l'on aperçoit telle ou telle facette du fédéralisme ou tel aspect de la séparation des Pouvoirs.
Acquis d'apprentissage (objectifs d'apprentissage) de l'unité d'enseignement
Le cours vise à doter l'étudiant d'une compréhension du droit constitutionnel belge qui, tout en restant de caractère généraliste, n'en est pas moins suffisamment solide et précise pour lui permettre de situer cette branche du droit dans l'ensemble du droit positif.
L'accent est mis sur le droit tel qu'il se dégage non seulement des textes constitutionnels, conventionnels et législatifs, mais aussi de la doctrine, de la jurisprudence et de la pratique.
L'objectif du cours est de réduire au strict minimum l'effort de mémorisation. Les modalités d'examen visent expressément à favoriser cette optique, l'examen étant largement conçu comme étant à livres ouverts (l'étudiants ayant accès à son code, aux ouvrages de Stengers, au Dossier de docummentation, et à envron 200 faces de notes personnelles manuscrites propres - pour les détails voy. ci-dessous). L'étudiant doit être conscient que dans un texte donné, par exemple du Dossier de documentation, chaque passage n'est pas d'une égale importance et que tout ne doit pas être retenu dans le moindre détail - c'est cette capacité à extraire les informations essentielles d'un texte, en écartant celles d'ordre secondaire, qui est valorisée ; l'étudiant qui tenterait de retenir chaque détail de chaque texte se créerait non seulement une charge de travail trop importante mais passerait aussi à côté de l'objectif pédagogique du cours qui est de lui permettre de démontrer son aptitude à distinguer l'essentiel de l'accessoire. Cette aptitude est fondamentale dans la formation d'un juriste: tout au long de sa vie professionnelle, il sera en effet amené à prendre connaissance de documents, parfois volumineux, et d'en extraire les éléments d'information les plus essentiels, en écartant ceux qui ne le sont pas.
Savoirs et compétences prérequis
Pour ce qui est des étudiants inscrits en baccalauréat en droit ou en baccalauréat en science politique, le cours n'est accessible qu'à condition d'avoir obtenu les crédits afférents au cours d'Introduction au droit public (DROI1307-1) dispensé en première année.
Les étudiants qui souhaitent suivre ce cours en élève libre, mais qui ne rentrent pas dans les conditions énoncées à l'alinéa précédent ne sont, sauf dérogation nominative accordée par l'enseignant, pas admis.
Activités d'apprentissage prévues et méthodes d'enseignement
Pour les étudiants qui choisissent l'option "Pratique du droit", le cours de Droit constitutionnel est un co-requis pour suivre le cours Introduction pratique aux droits de l'homme (DROI7001-1, 20h).
Titulaire du cours d' Introduction prartique qaux droits de l'homme : Prof. dr. Frédéric BOUHON, chargé de cours.
Mode d'enseignement (présentiel, à distance, hybride)
Cours donné exclusivement en présentiel
Informations complémentaires:
Cours ex cathedra
Le cours se donne toute l'année ; il débute le mardi 24 septembre 2024.
Lectures autonomes
Afin de compléter l'exposé qui sera donné au cours ex cathedra, les étudiants sont priés de lire l'ouvrage L'Action du Roi en Belgique depuis 1831 (3e édition) de Jean STENGERS. Ce dernier (1922-2002) fut professeur à l'Université Libre de Bruxelles, membre de l'Académie royale de Belgique, et l'un des historiens les plus brillants que la Belgique a connus.
Cette lecture apportera un recul indispensable à la réflexion sur le système institutionnel du pays, système qui est celui d'une monarchie constitutionnelle et parlementaire (référence ISBN : 978-2-87386-567-2 ; paru aux éditions Racine à Bruxelles).
Il s'agit là d'une lecture intéressante, destinée à sensibiliser l'étudiant à la profondeur historique des institutions nationales et à leurs transformations, et à inscrire celles-ci dans le cadre constitutionnel et politique du pays.
L'ouvrage, que l'étudiant est invité à lire à sa meilleure convenance au cours du premier quadrimestre, fait partie intégrante de la matière d'examen ; il est à lire dans son intégralité.
Dossier de documentation
L'exposé qui sera donné au cours ex cathedra s'appuiera sur un Dossier de documentation, qui sera diffusé en temps opportun et selon des modalités qui seront précisées dans un message qui sera publié sur le portail MyULiège.
Le dossier ne fait pas partie de la matière d'examen de l'épreuve partielle de janvier mais de celle de juin. Il pourra être annoté à la meilleure convenance de l'étudiant et apporté à l'examen de juin.
Permanences hebdomadaires
Me Salomé CHARLES, avocate et assistante (salome.charles@uliege.be, bâtiment B31, niveau 0, bureau R.28, tél. 04.366.30.32), et Me Lucas FONTAINE, avocat et assistant (lucas.fontaine@uliege.be, bâtiment B31, niveau 0, bureau R.32, tél. 04.366.30.32), se tiennent à la disposition des étudiants, chaque semaine, en leurs bureaux, selon un horaire qui sera communiqué. En outre, l'enseignant est toujours disposé à répondre personnellement aux questions des étudiants, soit après le cours, soit sur rendez-vous.
Supports de cours, lectures obligatoires ou recommandées
Informations complémentaires:
Voy. supra, aux verbos
- dossier de documentation et
- lectures autonomes.
Le syllabus officiel du cours est : Christian BEHRENDT et Martin VRANCKEN, Principes de droit constitutionnel belge, 3e édition, Bruxelles, La Charte, 2024, disponible à un prix étudiant (bénéficiant d'une réduction importante par rapport au prix ordinaire) aux magasins des Presses universitaires de Liège.
Modalités d'évaluation et critères
Examen(s) en session
Toutes sessions confondues
- En présentiel
évaluation écrite ( QCM )
Informations complémentaires:
L'examen a lieu à la fin de l'année académique, en mai/juin ; un examen partiel est toutefois organisé en janvier.
Examen partiel de janvier :
Il s'agit d'une épreuve écrite par questions à choix multiples (QCM), sans l'emploi de coefficients de certitude. Non dispensatoire et comptant pour 20 pc de la note globale de première session, elle conditionne l'admissibilité à l'épreuve de juin ; autrement dit, l'étudiant qui ne présente pas l'épreuve de janvier peut au plus tôt se présenter à l'examen en août.
La matière sur laquelle porte l'examen partiel de janvier est celle vue au au premier quadrimestre, les lectures de STENGERS faisant également partie de la matière d'examen. En janvier il n'est par contre pas interrogé sur le Dossier de documentation.
Examen de juin :
L'épreuve de juin prend également la forme d'un QCM ; comptant pour 80 pc de la note globale, elle porte sur l'intégralité de la matière, que celle-ci ait été vue au premier ou au second quadrimestre. Elle porte dès lors sur : a) le cours ex cathedra, b) le Dossier de documentation, et c) les écrits de STENGERS.
Le QCM de juin est plafonnée à une note maximale de 14/20. Les étudiants ayant, à cette épreuve, obtenu une note supérieure ou égale à 12/20 ont la faculté s'inscrire à un examen oral qui efface et remplace la note obtenue au QCM. La note attribuée à l'issue de cette épreuve orale peut être supérieure à 14/20 ; elle correspond au minimum à la note obtenue à l'examen QCM diminué de deux points. Les étudiants qui se trouvent dans les conditions pour s'inscrire à cet examen oral facultatif seront contactés individuellement par courriel sur leur adresse @student.uliege.be et disposeront, à partir du moment de l'envoi du courriel, d'un délai de 24h pour se manifester ; à défaut, la note du QCM devient définitive.
Examen d'août :
Epreuve QCM plafonnée à 14/20, puis, pour les étudiants qui y ont obtenu une note supérieure ou égale à 8/20, possibilité de demander la passation d'un examen oral. La matière à connaître pour l'examen d'août, de même que les autres modalités pratiques de l'examen, sont est identiques à celles de juin.
La note obtenue en janvier n'est pas prise en compte pour le calcul de celle de seconde session.
Les étudiants qui sont déjà titulaires d'un baccalauréat et qui sont inscrits en master en droit, en science politique ou en master droit/gestion passent le QCM de janvier et de juin mais ont, au cours de la session d'août, le choix entre un examen écrit QCM et un examen oral en présentiel. Le même droit est ouvert aux étudiants qui sont inscrits en baccalauréat en droit ou en science politique et qui ont validé au moins 165 des 180 crédits de leur programme de baccalauréat. Pour passer l'examen de la session d'août à l'oral, ces étudiants sont invités à adresser un courriel, au plus tard le 08 juillet 2025, à Me Lucas FONTAINE, à son adresse lucas.fontaine@uliege.be . Les étudiants qui n'envoient pas de message pour cette date sont censés avoir opté pour un examen écrit.
Observation générale, valable aux sessions de janvier, juin et août :
L'interrogation QCM comprend deux types de questions, à savoir celles qui demandent à l'étudiant de se déterminer parmi plusieurs possibilités de réponse préétablies (questions à choix multiples) et qui représentent plus de 80 pc des questions, et celles qui demandent d'indiquer une référence bibliographique ou un numéro d'article (questions à référence) et qui représentent moins de 20 pc des questions.
Pour ce qui est des questions à choix multiples, une seule des différentes possibilités de réponse est bonne, et l'étudiant gagne un point en cas de bonne réponse ; en cas d'abstention, le décompte de points demeure inchangé ; en cas de mauvaise réponse, un point est défalqué si la question comprend deux possibilités de réponse, un demi point si la question comprend trois possibilités de réponse, et un tiers de point si la question comprend quatre possibilités de réponse.
Pour ce qui est des questions qui demandent à fournir une référence, l'étudiant gagne un point en cas de bonne réponse ; un point est défalqué en cas de mauvaise réponse ou d'abstention. Ce système de notation des questions à référence repose sur la considération que dans la formation des juristes, l'élément de preuve occupe une place importante et que l'abstention de fournir une preuve n'a pas une portée neutre : en effet, dans une procédure juridictionnelle, le fait de rester en défaut de fournir la preuve d'une allégation donnée a pour conséquence que celle-ci est considérée comme non établie (voy. l'article 870 du Code judiciaire qui porte que "chacune des parties la charge de prouver les faits qu'elle allègue"). L'examen prend donc en compte cette dimension pour les questions de référence.
Observations particulières aux sessions de juin et d'août :
Si, pour des raisons sanitaires, l'examen écrit QCM ne peut se dérouler en présentiel mais est organisé à distance, un examen oral facultatif ne sera pas organisé et l'examen QCM ne sera pas plafonné à 14/20.
De même, la possibilité, au cours de la sesssion d'août, pour les étudiants inscrits en master en droit, et en master droit/gestion de pouvoir choisir entre un QCM écrit et un examen oral en présentiel suppose que l'organisation d'examens oraux en présentiel soit possible. Si cette possibilité n'existe pas, les étudiants passeront l'examen QCM écrit.
Stage(s)
Remarques organisationnelles et modifications principales apportées au cours
Documents à apporter à l'examen
A l'examen, l'étudiant se présente, sous peine d'irrecevabilité, muni des documents suivants :
- sa carte d'étudiant ULg et sa carte d'identité (ou son passeport, selon le cas),
- ses Codes ; ceux-ci doivent être rigoureusement dans le même état qu'au moment de leur acquisition, c'est-à-dire qu'ils doivent être strictement vierges de toute annotation, de tout soulignage au marqueur fluo, et de toutre autre marque ; ils doivent également exempts de marque-pages ou d'intercalaires ; il est recommandé aux étudiants de se procurer le Code La Charte, Edition 2024-2025, tome 2A, aux éditions La Charte, Bruges, Belgique ;
- son Dossier de documentation, annoté à sa discrétion mais sans ratures ni ajout de pages supplémentaires; et
- l'ouvrage de STENGERS (cf. supra), annoté à sa discrétion, sans ratures ni ajout de pages supplémentaires.
Toute contravention à la règle susmentionnée de non-annotation des codes conduit à l'attribution d'une note de 0.
Autres observations
L'enseignement ex cathedra est un enseignement de vive voix. C'est un exposé qui comprend une part de spontanéité et qui s'adresse à l'assistance présente dans l'amphithéâtre. Il ne vise pas et ne se borne pas à réciter d'une manière linéaire et mécanique le contenu du syllabus écrit : les éléments originaux d'un cours oral, ce sont notamment les références à l'actualité, les digressions en réponse à une question posée par un étudiant, et plus généralement l'interaction avec l'amphithéâtre.
L'attention des étudiants est par ailleurs attirée sur le fait que tant cet enseignement que l'examen supposent une connaissance élémentaire de l'actualité politique belge et internationale ; à cet égard, la lecture régulière d'un grand quotidien à tirage national comme Le Soir ou La Libre Belgique (ou, pour ceux qui souhaitent perfectionner leur néerlandais, De Morgen ou De Standaard) constitue un moyen particulièrement adéquat.
Aussi, pour suivre avec fruit le cours de Droit constitutionnel, il est supposé que l'étudiant soit familiarisé avec un certain nombre de notions de base de l'histoire nationale et politique de la Belgique. Pour le lecteur qui n'a pas reçu un enseignement en cette matière ou qui souhaite approfondir celle-ci, on peut recommander le l'ouvrage d'Els WITTE, Alain MEYNEN et Dirk LUYTEN, Histoire politique de la Belgique, De 1830 à nos jours (Bruxelles, Samsa, 2016, 582 pages). La lecture de cet ouvrage procure un avantage pour l'étude du cours ; cela étant, il ne fait pas, en tant que tel, partie de la matière d'examen.
Enfin, les notions étudiées au cours d'Introduction au droit public (DROI1307-1) dispensé en première année de baccalauréat font partie intégrante du présent cours de Droit constitutionnel (et donc de sa matière d'examen) dans la mesure où elles constituent son soutènement juridique nécessaire ; ainsi notamment sont censés connus les articles de la Constitution belge et de la Convention européenne des droits de l'homme qui ont déjà été examinés dans le cours d'Introduction au droit public en première année de baccalauréat. Pour ce cours de première année, il existe un ouvrage auquel il est possible de se référer : Christian BEHRENDT et Frédéric BOUHON, Introduction à la Théorie générale de l'Etat - Manuel, 4e édition, Bruxelles, Larcier, 2020).
Conformément à la volonté institutionnelle de l'ULiège visant à renforcer la participation active des étudiants aux cours et à favoriser l'interactivité de l'enseignement universitaire, l'enseignant a le droit d'accorder une bonification d'un point sur la note de juin aux étudiants qui se sont, tout au long de l'année académique, particulièrement illustrés par leur participation active au cours ex cathedra. Si cette participation est d'une qualite exceptionnelle, cette bonification peut être portée à deux points.
Contacts
Assistants de référence du cours (bâtiment B 31, niveau 0, bureau R28) :
Maître Lucas FONTAINE (lucas.fontaine@uliege.be)
et
Maître Salomé CHARLES (salome.charles@uliege.be)